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Migrations et usages de l’Internet et des TIC

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Auteur: Madeleine Elie Publié: 29 Mar 2005 (Vues: 16104)
L'article décrit les services d'aide à l'émigration à partir de pays russophones proposés par un site marchand Russe. Il compare les images qui y sont données de données de laFrance, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et et les USA aux candidats à l'immigration.
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Auteur: Rédaction Publié: 09 Nov 2004 (Vues: 12145)
Cette bibliographie comporte une première partie qui nous a été aimablement communiquée par le démographe Francis Gendreau en octobre 2004.
Une deuxième partie complète cette bibliographie, d'une part sur le sujet "migrations et usages de l'internet et des nouvelles technologies" et d'autre part sur les documents concernant les migrations disponibles en ligne
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Auteur: Michel Elie Publié: 09 Sep 2005 (Vues: 18936)
A l’heure où en France l’idée d’une politique d'immigration sélective à l'américaine instituant des quotas selon des critères de nationalité et de qualification professionnelle se profile, l’observation et l’analyse du fonctionnement du « diversity immigrant visa program » parait utile.
L’article présente rapidement le fonctionnement du dispositif de sélection, dans lequel l’internet joue un rôle essentiel, et la répartition des candidatures acceptées, par continent et pays d’origine.
Il fournit également quelques indications sur la nébuleuse de sites internet plus ou moins marchands qui se sont constitués pour ”aider” les candidats dans la constitution et la présentation de leur candidature.
La concentration de bénéficiaires originaires de certains pays conduit à s’interroger sur le caractère vraiment aléatoire du processus de sélection. Quelle est la politique sous-jacente de cette forme « positive » d’immigration contrôlée et ses véritables objectifs ? Quelles en sont les conséquences pour les pays d’origine des candidats ?
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Auteur: Jeanne Revel Publié: 14 Sep 2003 (Vues: 4165)
Ce mémoire se situe dans le champ de la sociologie de la communication et de la sociologie des migrations.
Dans le domaine de la sociologie de la communication, cette étude tente de cerner l'appropriation d'un nouveau moyen de communication, Internet, par une certaine catégorie d’acteurs appartenant à la diaspora marocaine et l'usage que cette population en fait. Elle permet ainsi de poser de façon concrète, reposant sur l'analyse de contenu de forums de discussion marocains ainsi que sur une enquête auprès des internautes de ces forums, la question des enjeux sociaux d'Internet pour ce groupe précis.

Dans le champ de la sociologie des migrations, cette étude permet de voir comment ce groupe est capable de mobiliser des ressources spécifiques nouvelles, les N.T.I.C., pour élaborer des solidarités entre les autres membres de la diaspora, mais aussi avec les nationaux.
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Auteur: Rédaction Publié: 04 Jan 2005 (Vues: 13882)
Présentation du rapport de Serigne Mansour Tall "Les émigrés sénégalais et les nouvelles technologies de l'information et de la communication" publié en mai 2002. Ce rapport analyse comment : "les émigrés ont un besoin de communication de la même manière que tous les acteurs évoluant en réseau dans un contexte d'allongement des distances et de mobilité des acteurs." et comment ils utilisent à cette fin les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
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Auteur: Claire Scopsi Publié: 30 Jan 2007 (Vues: 11169)
Depuis le début de l’année 2001, certains quartiers parisiens voient fleurir les « boutiques de communication » : ces points de vente proposent des services de téléphonie internationale, des forfaits et des accessoires de téléphonie mobile, l’accès à des fax en émission et réception, et grâce à l’ADSL, des micro ordinateurs connectés à l’internet. Elles s’inspirent du modèle des taxiphones ou télécentres africains, créés quelques mois plus tôt, notamment à Dakar.

Ces lieux d’économie privée rejoignent la lignée des dispositifs d’accès collectifs aux technologies et réseaux de communication : cabines téléphoniques publiques, expériences d’information par minitel au sein des administrations dans les années 80, bornes interactives associées à la visite de musée, et plus récemment, les espaces publics multimédia, lieux d’initiation à l’internet labellisés à la fin des années 90 dans le cadre du PAGSI[1].

Le relevé des implantations de ces boutiques dans une partie du XVIIIème arrondissement de Paris, montre leur concentration particulière dans le périmètre de « Château-Rouge », quartier habité par une population immigrée d’origines très diverses, et centralité immigrée organisée autour d’un marché exotique de réputation internationale, connu sous le nom de « marché africain ».

Ce constat conduit à s’interroger sur le rôle des Technologies de l’Information dans la structuration de l’identité des populations migrantes, et notamment du sentiment diasporique, c’est à dire la conscience collective d’une identité transnationale, nourrie du sentiment d’être « autre » au sein de la nation d’accueil. Selon Dominique Wolton, en effet, optimiser les flux de communication internationaux ne conduit pas naturellement à une meilleure compréhension mutuelle. Ces dispositifs marchands seront donc abordés sous l’angle de l’anthropologie de mondes contemporains de Marc Augié, selon lequel la conscience de l’identité et de l’altérité, au cœur de la pensée ethnologique, ne se construit plus seulement sur la distance géographique et l’ « exotisme » traditionnel.

Trois pistes sont explorées :

* Celle de la constitution d’un espace public migrant, au sein d’un territoire symbolique (le marché ethnique) et autour d’un vecteur d’information, à l’image du phénomène construit dans les cabinets de lecture de la fin du XVIIème siècle.
* Celle d’une manifestation de la « mondialisation par le bas », cette économie internationale fondée sur la multiterritorialité et la maîtrise de plusieurs culture, muant les contraintes de la migration en « ressource spatiale ».
* Celle d’une hétérotopie, lieu de distorsion de l’espace, conduisant progressivement l’étranger à l’intégration par une succession de va-et-vient symboliques.

Média sans contenu, les boutiques de communication interviennent comme faciliteurs dans les relations des migrants avec leur pays d’origine, mais sont aussi porteuses de discours, certes rudimentaires, susceptibles de traduire les constructions imaginaires, rêves, fantasmes, croyances qui, selon Anne-Marie Laulan, Jacques Perriault, Victor Scardigli ou Michèle Descolonges accompagnent la mise en place d’une offre technologique majeure. Emplacement, matériel commercial, enseignes, conditions de constitution, argumentations des créateurs (notamment dans le cas du cybercafé Vis @ Vis, porté dans la presse par Ababacar Diop, l’ex-porte-parole des Sans Papier de Saint-Bernard) sont ainsi analysés dans le cadre de ce travail.

Ces données sont confrontées au travaux de Elihu Katz et Daniel Dayan sur la télévision cérémonielle, ceux de Jean-Paul Marthoz sur les médias diasporiques, ou de Dana Diminiscu sur l’appropriation du téléphone portable par les migrants roumains, ainsi que sur les travaux du réseau Africanti sur le développement des technologies de l’information et de la communication en Afrique.

Les conclusions doivent rester nuancées en raison de la jeunesse de ces boutiques : les préoccupations des communautés, pourtant visibles sur les affichettes apposées dans le quartier Château-Rouge, ne transparaissent nullement dans ces lieux qui ne semblent pas devoir être investis comme lieux de débats publics. Les boutiques de communication, en revanche contribuent pleinement au développement d’une activité économique transnationale, fondée sur des flux de communication et de matériels, donnés ou revendus à l’étranger, et associée à des services spécifiquement destinés au migrants : traductions, fret, « aide aux familles » ou services d’écrivain public.

Loin de refléter une vision nostalgique de l’exil ou la manifestation d’un repli identitaire, les arguments marchands de ces dispositifs, reflètent une vision contrastée de l’intégration : celle d’une multi-appartenance territoriale assumée, et constamment réactivée par les moyens de communication contemporains. Ils invitent à s’interroger sur l’évolution de la notion d’intégration au regard des pratiques actuelles.
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Auteur: Claire Scopsi Publié: 15 Aug 2004 (Vues: 6740)
Si on l’aborde sous l’angle anthropologique, le modèle de la fracture numérique apparaît comme l’un des nombreux discours accompagnant la diffusion d’une technologie. Le retard de l’Afrique ne serait une fatalité que parce que le modèle de développement occidental lui est inadapté. D’autres discours prônent un modèle de développement des TIC dans le respect des spécificités africaines. La diaspora africaine est une de ces spécificités et peut constituer un atout dans certaines phases de ce développement. L’observation des zones de commerce ethnique, comme celle du quartier Château-Rouge à Paris (XVIIIè) révèle une importante activité liée aux télécommunications.

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Auteur: Claire Scopsi Publié: 05 Jan 2006 (Vues: 27953)
Les sites internet élaborés par les migrants se
créent depuis la fin des années 1990 et concernent des communautés diverses issues de tous les continents mais dont le point commun est de résider hors de leur nation d'origine pour des raisons économiques ou politiques, tout en maintenant, malgré la distance, la conscience de leur appartenance identitaire. Ce lien se manifeste par des regroupements dans des centralités urbaines très visibles au travers des commerces de " reproduction identitaire " [Ma Mung, 2001, (10)], des productions culturelles démonstratives (processions, fêtes traditionnelles, cérémonies religieuses ou pèlerinages), une consommation particulière de médias consacrés à la communauté : journaux, radios, télévisions ou émissions communautaires [Dayan, 1997] [Marthoz, 2001], et l'emploi de divers supports de communication (messagers, courrier, cassettes audio ou vidéo, téléphone), parfois combinées, pour l'émission de messages internationaux mais intra-communautaires [Sayad, 1985] [Pasquier, 2001]. L'intensification des télécommunications, comme celle des communications physiques, favorisant le va-et-vient, contribuerait par ailleurs à l'activation et au maintien du sentiment identitaire, contribuant à la constitution de " bulles culturelles " au sein des pays d'accueil [Appadurai, 2001] sans garantir de réelle communication entre les cultures [Wolton, 2003].
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